Cela nous a conduits à revoir la cartographie des établissements scolaires. Certains sortent de la carte de l’éducation prioritaire pour permettre à d’autres, bien plus mal lotis, d’y entrer et d’être mieux aidés. Je ne dis pas que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes dans l’établissement dont vous nous parlez, le collège de Rethel, mais, en termes de profil sociologique, il ne va pas aussi mal que les 1 089 établissements que nous avons décidé d’intégrer à la carte de l’éducation prioritaire.
Cela signifie-t-il pour autant que cet établissement disparaît de nos radars ? Je vous ai dit mille fois que non, madame Poletti. Pour les trois ans qui viennent, les moyens de cet établissement, son taux d’encadrement, le nombre d’élèves par classe et la dotation horaire globale seront préservés.
Il est bien naturel que nous réinterrogions nos politiques pour leur donner plus d’efficacité. C’est ce qu’attendent nos concitoyens.