Monsieur le député, vous avez évoqué deux sujets. S’agissant de l’anticipation des crises, permettez-moi de vous rappeler que, lorsque nous sommes arrivés aux affaires en 2012, les crises, les fermetures, les liquidations et les redressements judiciaires étaient nombreux. Je suis très satisfait de voir que, dans un certain nombre de grands dossiers, en particulier celui de Doux, on est aujourd’hui en mesure de proposer des contrats à durée indéterminée, alors qu’en 2012, l’entreprise était en liquidation. La situation était la même pour Cecab ou Tilly-Sabco à Guerlesquin.
S’agissant des abattoirs AIM, nous sommes évidemment mobilisés et nous le serons pour coordonner une action permettant de trouver des repreneurs pour les deux abattoirs, en lien avec les deux régions. Une réunion avec les salariés a lieu cet après-midi au ministère de l’emploi, à laquelle participent des membres des cabinets du ministre de l’économie, du ministre de l’agriculture et du ministre de l’emploi. Des solutions ont été trouvées pour maintenir l’activité et assurer surtout le versement des salaires, ce qui n’était pas acquis à la fin de l’année dernière. La date butoir pour le dépôt des offres de reprise a été fixée au 29 janvier. D’ici là, nous travaillons pour trouver des offres qui permettent de relancer une activité dans les domaines porcin, pour la Manche, et bovin, pour l’Ille-et-Vilaine, puisque les abattoirs ont deux spécialités différentes.
Nous sommes là, à l’écoute. Une réunion plus large se tiendra, dès que les offres auront été déposées et que nous disposerons d’une plus grande visibilité. Nous nous efforçons de mobiliser tous les moyens disponibles, notamment la BPI ou d’autres sortes d’avances, de façon à garantir la crédibilité de ces offres et surtout, comme vous l’avez parfaitement dit, à garder des outils de transformation et préserver l’emploi.