Je tiens à vous remercier, monsieur le ministre, et à remercier M. Guillaume Garot, ministre délégué chargé de l'agroalimentaire, de nous avoir accompagnés dans le drame de la fermeture de l'entreprise Doux. Il convient de réfléchir au devenir de la filière avicole dans le nord de la France.
Le maintien de la production de l'endive dans le Nord-Pas-de-Calais, là où elle est née, n'est pas sans poser des problèmes, car la « Perle du Nord » doit subir la concurrence de la Belgique et de l'Allemagne, où le coût de la production est moindre en raison du recours à la main-d'oeuvre étrangère dans le cadre de la directive « Détachement ». La filière de l'endive nous permet d'employer des salariés, surtout des femmes, pour une période relativement longue de l'année. Aussi ai-je été interrogé par les professionnels de l'endive sur l'exonération des cotisations des travailleurs occasionnels. Les cours de l'endive doivent être maintenus, notamment face à la grande distribution qui fait la pluie et le beau temps. Nous rencontrons des difficultés à écouler les produits à leur juste prix.