Intervention de Jean Leonetti

Le 23/01/2015 à 10:05, Anonyme a dit :

"Loi mal appliqué..."

Dû, peut-être au fait que les médecins généraliste qui interviennent dans les EHPAD et autres établissements qui accueil des PAD, refuse d'entendre et d'écouter les conseil de leurs confrères intervenants dans les unités de soins palliatif mobile, et refuse qu'un autre médecins prescrive pour "leurs patients", et si par malheur, cela est fait ils s'empressent de mettre à la corbeille la/les prescriptions, sans aucune pensé pour la personne qui souffre, sans état d'âme...;

Mal appliquées, car elle implique, justement et à juste titre, un travail sur la durée (relative), une remise en question, une écoute , une collégialité, ce que refuse les médecins que je cite précédemment...

" Je suis médecin, donc, j'ai Raison !" discours tenue par des médecins, irrespectueux du travail des ASH, AS, IDE et également pour le travail de leurs Confrères, mais le pire à mon sens c'est l'Irrespect de la personne qui souffre.

Ce sont rarement les médecins qui entendent les critiques, l'incompréhension, la douleur des familles, c'est à nous soignant de trouver les mots, de tenter d'apaiser, sans pour autant mettre en porte-à-faux les médecins, nous devons être impartial mais en montrant que nous sommes Humains, on nous demandes "pourquoi rien est fait ! ", quoi répondre ? On nous demandes "aidé moi à mourir !" ; "faite quelque chose pour qu'il/elle ne souffre plus !" quoi répondre ?

Répondre "- je ne peux rien faire de plus, malheureusement" nous arrache le cœur, on se sent faible, impuissant, on à le sentiment de ne pas faire sont travail correctement.

Cette loi est difficile à appliquée, elle est obligatoire, c'est une loi !, mais qu'elle médecins écouteras un agent hospitalier, quel qu'il soit, qui lui diras qu'il ne respecte pas cette loi ?

La formation des soignants est importante, mais la formation des médecins généraliste l'est d'autant plus car ils peuvent vraiment agir, ils peuvent "faire quelque chose !", non pas pour aider à mourir, mais pour soulager les souffrances, car il ne s'agit plus de douleurs mais vraiment de souffrances.

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