Intervention de Véronique Massonneau

Séance en hémicycle du 21 janvier 2015 à 15h00
Débat sur la fin de vie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Massonneau :

Alors que nous abordons ce débat intime qui engage les convictions de chacun, ma pensé va en premier lieu à celles et à ceux qui nous regardent en ce moment.

Je pense à ces Françaises et à ces Français que je rencontre depuis des mois, lors des nombreux débats ou conférences auxquels je participe, qui me demandent, par courrier, postal ou électronique, ou sur les réseaux sociaux, de porter leur voix au Parlement. Ces personnes me rappellent chaque jour le sens de mon engagement. Je tiens à les en remercier.

Ce matin, en commission des affaires sociales, nous examinions la proposition de loi sur laquelle je travaille depuis deux ans, pour laquelle j’ai auditionné juristes, médecins, infirmiers, sociologues, associations de toutes obédiences. C’est vous dire à quel point je salue la tenue de ce débat aujourd’hui, à quel point je suis satisfaite de voir l’engagement no 21 du Président de la République sur la voie de recevoir enfin une traduction législative.

Cependant, comme mon collègue François de Rugy et beaucoup d’entre vous, j’ai la conviction que la proposition qui nous est faite est incomplète.

Parmi les arguments échangés ce matin en commission à l’occasion de l’examen de la proposition de loi qui sera discuté ici jeudi prochain, il en est un qui m’a paru particulièrement choquant : notre collègue Dominique Dord a déclaré que la proposition de la mission Claeys-Leonnetti constituait « une ligne de crête entre deux dogmatismes ».

Nous ne pouvons pas engager la discussion sur de telles bases.

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