La Suisse, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, qui pratiquent le suicide assisté ou l’euthanasie active, sont-ils des pays moins civilisés que le nôtre ?
Chaque jour des situations humaines dramatiques démontrent que notre loi n’est plus adaptée. Doit-on continuer de faire l’autruche devant toutes ces euthanasies pratiquées dans le secret, dans la clandestinité, dans l’illégalité, alors qu’elles sont une geste d’humanité ? Ou bien doit-on condamner l’humanité ? Même les tribunaux ne le font plus.
Il faut aujourd’hui une loi qui plonge ses racines dans le meilleur de notre République ; une loi qui donne la liberté ; une loi qui permette l’égalité ; une loi qui incarne la fraternité.
Personne, pas même un médecin, ne doit pouvoir nous confisquer le droit de choisir nous-mêmes les conditions de notre propre mort.