Les activités de la SNCF à l'étranger compensent des foyers de pertes en France. La part de l'international dans votre chiffre d'affaires est passée de 15 % à 23 % et, globalement, la progression de périmètre du groupe SNCF en dehors de ses métiers historiques a fait passer son chiffre d'affaires de 23 milliards d'euros en 2007 à plus de 34 milliards en 2012, en augmentation de 44 % en cinq ans. Mais, selon la presse, cette stratégie de croissance, obtenue pour moitié par des acquisitions, ne serait plus d'actualité, étant donné l'augmentation de la dette du groupe, passée de 4,5 milliards d'euros en 2007 à 8,3 milliards en 2012, et vous considéreriez un désendettement de 2,3 milliards comme l'une de vos priorités d'ici à 2017. Pourtant, vous avez réaffirmé dernièrement que votre objectif est de réaliser 30 % de votre activité hors de nos frontières ; dans le même temps, le Gouvernement souhaite que vous concentriez vos efforts sur le train du quotidien. Quelles sont donc vos ambitions réelles à l'international étant donné toutes ses contraintes ?