L'un des enjeux aujourd'hui est le maintien des électro-intensifs, mais la marge de manoeuvre est très limitée du fait de la législation européenne. La construction de l'EPR a pris énormément de retard ; le groupement Exeltium a du mal à faire remonter des fonds. La solution avancée est l'entrée d'EDF au capital de l'usine Saint-Jean-de-Maurienne, pour assurer au repreneur allemand Trimet des prix compétitifs. Un avenant au contrat entre EDF et Exeltium a été signé au mois de novembre – il est vrai qu'un prix entre 45 et 50 euros le MWh plombe les établissements.
Nos politiques souhaitent-ils conserver et développer une industrie en France ? Ou veulent-ils s'orienter vers une législation européenne qui nous empêcherait de développer cette industrie ?
L'adossement à l'hydroélectrique pour les électro-intensifs est une des solutions, mais nous ne sommes pas forcément favorables à l'ouverture du marché des concessions. Nous pensons plutôt qu'un partenariat avec les opérateurs des électro-intensifs est une voie à explorer.