Je vous remercie, madame la présidente, de cette mise au point salutaire : aucune concession sur le terrorisme ne peut être utilisée contre aucun des groupes politiques. Si nous sommes tous pour la paix au Proche-Orient, même si nous avons des visions différentes, nous ne pouvons instrumentaliser les crimes qui se sont produits à des fins polémiques entre nous, ce qui rendrait invivables les discussions que nous pouvons avoir.
Je voudrais aussi tempérer les propos tenus au sujet de l'absence des Américains à la marche de dimanche. Car je garde en mémoire le discours de soutien en français de John Kerry à Washington.
S'agissant de l'absence des dirigeants asiatiques, je rappelle que l'Indonésie, la Malaisie ou les Philippines sont aujourd'hui confrontées aux mêmes problématiques que la France et les puissances occidentales, tant en termes d'otages ou d'attentats que de conflits avec une partie de la population en voie de radicalisation. Je souhaiterais donc que nous ayons une séance de travail spécifique sur la stratégie de l'État français vis-à-vis de l'Asie.