Dans le domaine universitaire et de la recherche, les investissements d'avenir, qui concourent en effet à l'excellence, permettent, grâce aux COMUE, de restructurer le paysage universitaire, et c'est une bonne chose. Toutefois, il faut être conscient des difficultés que peuvent rencontrer certaines équipes dont les projets risquent d'être en panne faute de crédits de fonctionnement suffisants. Par ailleurs, il me semble qu'en matière de recherche, l'aménagement du territoire ne doit pas être oublié. Une réflexion est-elle menée dans ce domaine dans le cadre du deuxième plan, en particulier en ce qui concerne les équipes émergentes ? Enfin, l'enseignement supérieur et la recherche bénéficient actuellement, outre le budget de l'État, de trois sources de financement : l'ANR, les investissements d'avenir et les crédits européens. Or, on constate que la consommation de ces derniers par les équipes françaises est en baisse par rapport aux années précédentes ; peut-être la complexité des dossiers constitue-t-elle un obstacle.