Dans le cas de l'entreprise Arc International – qui n'est pas encore réglé –, cette procédure aurait bien facilité les choses. La famille qui en est propriétaire a eu, in fine, l'intelligence d'accepter de diluer ses parts de capital avec l'arrivée d'un fonds américain qui réinvestit à ses côtés, mais ce fut après un an de négociations difficiles. Un actionnariat familial peut parfois mettre une entreprise en danger plutôt que d'en ouvrir le capital. Le présent article consiste à faire primer l'intérêt des salariés et de l'entreprise sur celui des actionnaires historiques, quand le projet de société n'est plus porté par ces derniers.