Il est d'autant plus difficile de modifier la réglementation relative aux exceptions au repos dominical que, après un accouchement douloureux, cette réglementation avait fini par s'appliquer dans le cadre d'un dispositif équilibré qui faisait l'objet d'un consensus. Or, si nous abordons cette discussion avec le sentiment que, pour des raisons étrangères à la Commission spéciale, voire à l'Assemblée, il est impossible de remettre en question un chiffre figurant dans le texte du Gouvernement, il est à craindre que nous ne parvenions pas à prolonger ce consensus pourtant indispensable. À ce propos, je crois avoir compris que les orateurs qui m'ont précédée étaient tous d'accord pour que le travail dominical demeure une exception. Comment peut-il en être ainsi s'il est désormais possible de travailler douze dimanches par an, soit un quart des dimanches de l'année ?