Nous avons une urgence et une obsession. L'urgence est que les projets de développement du LFB se concrétisent. Pour cela, la BPI doit pouvoir jouer pleinement son rôle. Nous avons également une obsession : c'est que cet établissement ne soit jamais privatisé. J'insiste sur ce point, car on nous a fait hier un procès d'intention. En aucun cas ce texte ne propose de revenir sur la propriété publique du LFB. L'amendement que nous avons cosigné avec Clotilde Valter permet de poser des verrous à cet égard. Il s'agit, en somme, de permettre le développement d'une « pépite », le mot est juste en effet, et de la protéger de toute intrusion contraire à la protection des intérêts de notre pays et des impératifs de santé publique.