J'entends de nouveau des cris d'orfraie, à propos de prétendus procès d'intention. Sans la vigilance des députés, les intentions du Gouvernement sur cet article seraient restées inexpliquées, alors que les doutes étaient plus que fondés. Vous tentez à présent, monsieur le ministre, de lever ces doutes, mais votre réponse ne me satisfait pas. Monique Rabin a demandé si l'on ne pouvait faire autrement. Si le laboratoire a besoin de se développer, c'est que ses activités sont devenues extrêmement rentables, et chacun sait que les grands laboratoires privés souhaitent s'y associer. Alors que le secteur public, en investissant dans la recherche, a créé une pépite, voici que, maintenant qu'il s'agit de produire, vous appelez le secteur privé pour qu'il récolte les bénéfices. Si nous en sommes arrivés là, c'est que vous avez fait le choix d'une politique d'austérité. Il y a bien une autre solution : l'investissement public dans une activité stratégique et devenue rentable !