Effectivement, on peut contrôler des sociétés, même avec moins de 51 % du capital, surtout quand elles sont cotées.
Je veux revenir sur l'affaire de Toulouse, qui a suscité beaucoup de questions et d'émoi. J'ai cité des chiffres qui montrent qu'il ne s'agit pas seulement d'une opération de court terme. Quand on a une telle rentabilité et un tel retour, on peut dire que c'est une bonne opération patrimoniale sur le long terme.
C'est aussi une bonne opération industrielle sur le long terme, parce que l'État est un mauvais actionnaire et il est inutile. C'est un actionnaire inutile parce que pour contrôler et réguler, on n'a pas besoin d'être dans le capital et j'ai expliqué pourquoi. Contrairement à ce qu'a dit Mme Berger, on peut avoir, dans des aérodromes privés, des pilotes privés qui soient autorisés...