Intervention de Emmanuel Macron

Réunion du 17 janvier 2015 à 9h00
Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi pour la croissance et l'activité

Emmanuel Macron, ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique :

.. mais on ne peut en aucun cas ouvrir une ligne sans l'autorisation de la DGAC.

D'ailleurs, il suffit de discuter avec la plupart des aéroports régionaux pour s'apercevoir qu'ils sont tous en discussion avec la DGAC, qu'ils considèrent comme trop malthusienne en ce qui concerne le développement de leur aéroport. Les élus locaux sont souvent les premiers à vouloir ouvrir des lignes en direction du Golfe ou de l'Asie pour permettre le développement de leur aéroport régional. Mon collègue en charge de l'aviation civile doit gérer cette espèce de conflit d'intérêts qui existe entre le développement des aéroports régionaux et l'intérêt d'Air France et des deux aéroports parisiens.

J'irai même presque jusqu'à dire qu'il y a un conflit d'intérêts patrimonial à rester au capital de ces aéroports régionaux dont nous bridons nous-mêmes, en tant que régulateur, le développement.

C'est donc une bonne opération de long terme même sur le plan patrimonial, compte tenu des valorisations que nous en avons. Elle est d'autant meilleure que ceux que nous faisons entrer au capital ont des projets d'investissement et de développement que nous ne portons pas parce que nous n'aurions pas réinvesti.

Mme Fraysse a rappelé tout ce qui a pu être écrit par certains sites journalistiques sur l'affaire de Toulouse. J'ai beaucoup d'inconfort à considérer qu'il y aurait de bons et de mauvais Chinois.

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