Intervention de Jean-Frédéric Poisson

Réunion du 16 janvier 2015 à 21h00
Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi pour la croissance et l'activité

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

Si nous avons examiné 1 018 amendements au total, cela veut dire que nous en avons vu 211 depuis ce matin, soit 25 par heure. À ce rythme, il nous reste un peu plus de trente heures de débat. Or, si nous travaillons pendant douze heures par jour demain et dimanche, nous n'aurons siégé que vingt-quatre heures.

S'agissant de la méthode retenue pour l'examen de ce texte, nous vous avions alerté en début de discussion, le jour de l'installation de la commission spéciale, et ce que nous craignions est advenu : nous travaillons dans des conditions incompatibles avec ce qu'attendent de nous les Français ces temps-ci – notre présence à leurs côtés ce week-end. Compte tenu de la période que nous traversons, l'union nationale consiste aussi à permettre à nos concitoyens de parler directement à leurs représentants lors des cérémonies organisées partout ce week-end.

De plus, il n'y a aucune urgence à ce que ce texte soit adopté au rythme où nous l'étudions. L'échange que nous avons eu aujourd'hui avec des responsables de nos familles politiques au Sénat m'apprend que le calendrier de cette assemblée ne pourra pas être ouvert avant quelques longues semaines. L'Assemblée nationale pourrait donc disposer d'un temps plus élastique pour travailler ce texte dans des conditions plus souples. Je précise néanmoins que tous les collègues de mon groupe et moi-même avons loué tout à l'heure la manière dont vous conduisez nos travaux, monsieur le président, et nous vous en savons gré.

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