Je ne retirerai pas cet amendement, monsieur le ministre, car le cantonnement permettrait de sécuriser les déposants ; si les banques françaises se sont bien tenues dans la crise financière, cela résulte avant tout de l'intervention puissante de l'État, qui n'est pas restée sans conséquences sur les finances publiques.
Vous pensez qu'il serait préférable de rouvrir le chantier de Bâle III plutôt que de procéder au cantonnement, alors que les banques, profitant de la financiarisation excessive de l'économie, n'ont pas pris suffisamment de précautions sur les marchés. Il s'avère donc nécessaire de protéger l'action des banques nécessaire au financement des entreprises et de préserver l'outil bancaire alimenté par les contributions des déposants.