L'économie et les pratiques induites par l'innovation de rupture évoluent en effet plus rapidement que la réglementation. L'économie de l'ancien monde s'avère mieux représentée auprès du Gouvernement et du Parlement que la nouvelle économie. Cette situation est apparue très clairement au moment du débat sur les taxis, et la réglementation arrêtée se trouve en décalage avec la pratique d'ores et déjà en vigueur. Dans nos discussions sur ce projet de loi, il ne me semble pas que nous allions à rebours de la modernité ; nous n'allons peut-être pas assez vite, et notre débat sur le financement participatif vient de mettre cette question en lumière.