Je suis d'accord avec vous, monsieur le président.
Ce débat justifie la transversalité, les changements de fond étant toujours transversaux. D'aucuns – je le sais – ont ressenti ma présence permanente à ces débats comme celle d'un flibustier : il est vrai que cette loi a pour objectif de s'attaquer à tous les monopoles et aux intérêts acquis.
Ne perdez pas de vue que la France est, après le Royaume-Uni, le deuxième marché européen de financement participatif. Notre pays est donc déjà leader dans le domaine, non pas grâce au Gouvernement, du reste, mais parce que des innovateurs français privés ont pris des initiatives que nous avons eu l'intelligence d'encadrer en sécurisant les épargnants.
Certes, poser la question des plafonds est légitime et il conviendra de convaincre les associations de consommateurs de participer à ce mouvement.
La décision d'ouvrir le financement participatif aux personnes morales nous permettra d'aller beaucoup plus loin.