L'exposition de la population aux ondes électromagnétiques n'est pas un sujet anodin, et donne lieu, depuis un certain temps déjà, lieu à des débats qui ne manqueront pas de rester animés, compte tenu du développement massif des technologies utilisatrices de radiofréquences. En 2009, les travaux du « Grenelle du numérique » s'étaient déroulés en toute indépendance, en se fondant sur l'expérimentation locale, méthode qu'il convient de privilégier. Ils avaient permis de montrer que la très grande majorité de la population était exposée à un champ électromagnétique inférieur aux normes en vigueur. Sur ce sujet qui inquiète beaucoup, il est essentiel d'établir nos travaux sur des faits scientifiques avérés. L'étude de l'ANSES publiée en octobre dernier relève que l'exposition du public augmente fortement, sans pour autant mettre en évidence d'effets sanitaires néfastes. À défaut de preuves irréfutables, elle évoque des travaux scientifiques qui ne concluent pas à l'innocuité des fréquences radio.
L'effort de réduction de puissance des antennes-relais doit être poursuivi sur les points atypiques, ce qui doit se faire en concertation entre les opérateurs, les élus et les riverains ; la proposition de loi comporte des dispositions intéressantes à cet effet.
Le groupe UDI reste très attaché à la lutte contre la fracture numérique, donc à la couverture de l'ensemble du territoire. Élu de la Mayenne, je connais les problèmes rencontrés dans certaines zones rurales en matière de haut débit, de très haut débit et d'accès à la téléphonie mobile. Nous veillerons donc à ce que ce texte n'impose pas de contraintes injustifiées aux professionnels ni aux collectivités locales.