À la suite des questions qui vous ont été posées sur la composition du CSM – débat passionnant dont les termes sont significatifs puisqu'on distingue les « laïcs » des magistrats –, je souhaiterais vous interroger sur la présidence du CSM. Dans la mesure où chacun, quel que soit sa place dans l'hémicycle, est favorable à l'indépendance de la justice, ne pourrait-on pas imaginer que la présidence du CSM fasse l'objet d'un vote des membres du CSM ? Quel est votre point de vue d'universitaire ?