Pardonnez-moi, madame Fraysse, pour cette maladresse de langage. En répondant à plusieurs amendements de suppression en même temps, on court ce risque. Je connais la valeur de l'apport du groupe GDR à la négociation collective et je comprends l'intention de votre amendement.
Nous convenons tous que les salariés privés de repos dominical doivent obtenir de justes compensations. Néanmoins, je suis défavorable à cet amendement pour deux raisons : l'obligation d'un accord de branche va poser des problèmes dans certains secteurs d'autant qu'il peut exister des commerces qui ne relèvent d'aucune branche ; la fixation d'un plancher de rémunération au moins égal au double de la rémunération normale va désavantager les petits commerces qui seront le plus souvent incapables de respecter cette condition et ne pourront pas ouvrir, contrairement aux grands groupes.