Monsieur Ferrand, vous défendez la décentralisation dans le cas des douze dimanches, mais non dans celui des ZTI puisque vous acceptez d'imposer à la maire de Paris des ouvertures dominicales dont elle ne veut pas ! Deux poids, deux mesures…
Ne nous y trompons pas : la possibilité d'ouverture dominicale mettra automatiquement les communes en concurrence. Sans rien imposer formellement aux maires, on crée une situation où la pression des communes avoisinantes rend l'ouverture obligatoire. Cet effet pervers obéit à la logique de l'économie libérale où c'est l'absence même de règles qui pousse les gens à la concurrence exacerbée. La loi devrait protéger, y compris dans le cas du travail du dimanche ; cette idée est admise par tous, même par les tenants de l'économie libérale – parfois moins libéraux que le Gouvernement actuel.