Intervention de Victor Haïm

Réunion du 21 janvier 2015 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Victor Haïm, président de l'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires, ACNUSA :

Mais c'est déjà le cas, avec le PEB et le PGS. L'un interdit la construction, et l'autre permet l'indemnisation pour ceux qui étaient déjà là. Faut-il éventuellement revoir le plan d'exposition au bruit ? Faut-il maintenir la notion de zone C telle qu'elle est actuellement, alors qu'on ouvre à l'urbanisation ? C'est une question qui relève davantage de considérations politiques que de ma compétence.

Ailleurs, je ne crois pas qu'il y ait le même seuil, ni le même niveau d'interdiction lorsque l'on est autour de 55 décibels. Dans la pièce où je vous parle en ce moment, on est au-dessus ! À l'endroit où se trouvent mes bureaux, boulevard Saint-Germain, nous avons mesuré plus de 70 décibels, comme en zone 1 du PGS ! Et pourtant, nombreux sont ceux qui souhaitent habiter le quartier, dont l'air est par ailleurs très pollué. (Sourires)

Il y a donc de nombreux facteurs à prendre en considération. Je compte d'ailleurs aller voir des élus près de Roissy, d'Orly, de Marseille – et peut-être d'autres, plus tard – pour réfléchir sur une proposition. Il s'agirait d'aider les collectivités qui sont sous le passage des avions, et qui en subissent tous les inconvénients sans n'en tirer aucun avantage. Je crois que l'on peut modifier le tir, et je voudrais savoir ce que les élus en pensent, avant de faire des propositions.

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