Jean-Pierre Barbier a toujours en tête que c'est le médecin qui va décider, mais l'impasse thérapeutique vient seulement après toutes les conditions dont j'ai parlé. Il faut appréhender l'article 1er dans son ensemble. Il est très restrictif de ne parler que du dernier mot.
Quant à l'exemple de l'hépatite C, cela n'a strictement rien à voir, sauf si le malade éprouve une souffrance physique ou psychique inapaisable, qu'il juge insupportable. Cessez de restreindre mes propos à l'impasse thérapeutique !
Je fais observer à Dominique Tian que dans la loi sur l'avortement, le fait d'inscrire les mots « interruption volontaire de grossesse » a permis à certaines personnes de mieux appréhender le texte. Il ne s'agit pas d'hypocrisie. Une fois que l'aide active à mourir sera entrée dans le langage courant, on parlera plus facilement de l'euthanasie et du suicide assisté. Personnellement, ces deux mots ne me posent aucun problème, mais tous ceux qui ont été auditionnés les ont trouvés brutaux et estimé qu'ils pouvaient provoquer une confusion – nous le voyons d'ailleurs ce matin.
J'émets un avis favorable à cet amendement.