Je salue le travail remarquable de Martine Carrillon-Couvreur. Ce sujet éminemment stratégique s'inscrit dans le programme parlementaire mais aussi dans la problématique plus large des comptes publics pour lesquels le mot d'ordre est à la rationalisation, ce qui ne confère que plus de légitimité aux travaux de la MECSS. Je précise que les préconisations du rapport ont été adoptées par cette dernière à l'unanimité.
Le rapport identifie deux problèmes : le retard considérable en matière d'information et la difficulté à apprécier l'offre et la demande en régions, si l'on peut dire de manière aussi cavalière, en matière de dépendance et de handicap. Une meilleure connaissance doit permettre de définir la politique la mieux à même de garantir la continuité du parcours du patient. Cette continuité exige tout à la fois un partage de l'information et un décloisonnement des différentes structures.
La dépendance et le handicap sont deux grands chapitres des textes que nous examinons chaque année au titre du financement de la sécurité sociale. La MECSS aura à coeur de s'assurer, avec le soutien de la commission des affaires sociales, que ses préconisations seront suivies d'effet et trouveront une traduction législative.