De quoi parlons-nous ? De l’ouverture – bienvenue, je le dis – du travail dominical, mais d’une ouverture qui, du fait des contraintes qui l’accompagnent, ne concernera qu’une partie très limitée de l’activité nationale ; d’une libéralisation opportune de l’offre de transport en autocar ; d’une utilisation de l’épargne salariale pour mieux financer notre économie et, au passage, monsieur le ministre, corriger les mauvaises décisions qui ont été prises dans ce domaine ces deux dernières années ; de l’amélioration du fonctionnement de la justice prud’homale et des tribunaux de commerce ; d’une liaison ferroviaire entre Paris et l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle ; des auto-écoles ; de l’urbanisme.
Tout ceci témoigne d’une bonne volonté, au sujet de laquelle je ne veux pas persifler, mais cela n’est pas à la hauteur de la situation ! Le Gouvernement est d’ailleurs dans l’incapacité d’évaluer sérieusement l’impact de son projet. En octobre, l’OCDE l’estimait à environ 0,1 point de croissance supplémentaire par an à l’horizon de cinq ans, tandis que les services de Bercy tablaient sur 50 000 à 60 000 emplois créés à l’horizon de dix ans…