… avait demandé à signer ce programme tout en souhaitant l’ajout d’un chapitre supplémentaire, qu’il est intéressant de relire aujourd’hui : nous y constations qu’il était absolument nécessaire de s’engager en faveur de la libre entreprise. C’est quelque peu contradictoire, diront certains, mais telle était alors la situation des radicaux.
Nous n’avons pas depuis changé d’avis en la matière. Nous pensons que l’économie n’a pas à être administrée. Nous pensons aussi qu’au fil du temps, des noeuds sont apparus dans la créativité économique.
En définitive, tout cela a été remis en cause par une série de privatisations. Que se passe-t-il donc aujourd’hui ?
Relisons Jacques Attali qui a, en son temps, présenté plusieurs propositions à M. Fillon – lesquelles l’ont beaucoup intéressé – dont leur auteur lui-même reconnaît – comme je suis prêt à le faire – que certaines ont été adoptées et d’autres non. Jacques Attali a intéressé la droite comme il a intéressé la gauche, car il est au-dessus de la droite et de la gauche.