Intervention de Jacques Myard

Réunion du 14 janvier 2015 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Je lis toujours avec grand intérêt les rapports de l'OCDE – et je continuerai à le faire –, même si j'ai plutôt tendance à ne pas aller dans leur sens.

Avez-vous une politique économique ? Consiste-t-elle à mener une politique libérale de baisse des salaires pour assurer la relance, c'est-à-dire une dévaluation interne et une concurrence par le bas ? Etes-vous plutôt néo-keynésien ? Ou bien existe-t-il une diversité d'opinions au sein de l'OCDE, en fonction des experts chargés de préparer les rapports ?

Quelle est votre position sur la nécessité de mener – ou non – des politiques industrielles ? Elles existent partout, aux Etats-Unis, en Chine ou au Canada, mais pas en Europe.

Nous avons eu le privilège de recevoir hier Joseph Stiglitz, qui défend une réforme structurelle de la zone euro, à la place de réformes internes dans chaque pays. Sans création d'une union de transfert, c'est-à-dire si les riches ne paient pas pour les pauvres, l'Union européenne serait en effet terminée. Qu'en pensez-vous ?

Dans le domaine de la lutte contre la fraude fiscale, j'aimerais bien qu'il y ait un peu de réciprocité dans les échanges. Je n'ai pas le sentiment que les Etats-Unis soient très favorables à l'idée de nous transmettre des renseignements qu'ils exigent pourtant de notre part.

En matière de flux migratoires, j'ai l'impression que vous nous proposez une théorie des marchands d'esclave. Vous n'en parlez qu'en termes de marché du travail, alors que l'enjeu véritable est celui du choc des cultures. Nous sommes au début, et non à la fin, de l'histoire des flux migratoires.

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