Je reviendrai donc sur chacun de vos points, monsieur Chassaigne.
Je ferai tout d’abord référence aux économistes que vous avez mentionnés. Oui, Élie Cohen, que vous avez eu la courtoisie de citer, fait partie des signataires de la tribune qui, hier, dans Le Journal du dimanche, invitaient à voter ce texte et en défendaient les impacts économiques. Oui, l’OCDE, que vous avez mentionnée, fait partie de ces organismes qui ont livré des évaluations positives de ce texte. Oui, des analyses indépendantes ont été réalisées par France Stratégie, le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, anciennement Commissariat général du plan, et les quatre études établies à ce jour ont montré que ce texte avait un impact positif, un véritable effet bénéfique sur la croissance.
Par honnêteté, je me suis constamment refusé à donner des chiffres. Je pourrais le faire, vous asséner des projections à horizon de dix ans ou de cinq ans, parce que c’est toujours de cela qu’il s’agit, mais quel est l’intérêt ? Quelle serait l’authenticité de ces chiffres pour nos concitoyens ? De manière objective, des experts indépendants ont établi, et continuent d’établir, réforme par réforme, l’impact positif de ce texte.
Je souhaite revenir à présent point par point sur les sujets que vous avez évoqués, monsieur le député.
S’agissant des autocars, tout d’abord, au sujet desquels, je l’espère, nous pourrons débattre dans quelques instants, ils n’ont pas vocation à concurrencer le rail. Nous en avons largement débattu en commission spéciale : l’intermodalité, la multimodalité représentent précisément la manière dont les transports s’organisent et s’organiseront sur notre territoire. Et les autocars ne viendront pas concurrencer le rail.