Je voudrais apporter, à l’issue de cette discussion générale, plusieurs précisions. Tout d’abord, certains orateurs ont été étonnés qu’un texte arrive avec 106 articles en commission spéciale et en sorte avec plus de 200. Plusieurs ont jugé utile d’en trouver la cause dans de très nombreux et longs amendements du Gouvernement. Au contraire, ce sont les rapporteurs et de nombreux parlementaires qui ont souhaité que nombre de projets d’ordonnances soient d’ores et déjà inscrits dans le projet de loi afin que nous puissions en débattre dans l’hémicycle.
L’on ne peut à la fois déplorer l’existence d’ordonnances et le volume que leur inscription dans le texte induit. Je tenais à apporter cette précision à ceux qui n’ont pas eu l’occasion de participer aux travaux de la commission spéciale. C’est bien parce que nous avons une certaine conception du travail parlementaire que nous avons beaucoup de travail devant nous.
J’ai par ailleurs écouté bien attentivement le président Chassaigne, pour qui nous avons beaucoup de respect et dont nous savons tous qu’il respecte le travail des parlementaires. Cela étant, il ne fallait pas déplorer que ma collègue Cécile Untermaier marque son étonnement face au chant d’apocalypse que vous avez jugé bon d’entonner, car il faut comprendre, lorsque l’on aime et pratique la caricature, qu’elle puisse faire rire. C’est justement là l’une de ses fonctions.