La semaine dernière, l'ancien directeur du centre national d'entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier nous indiquait qu'en matière de maintien de l'ordre, la formation spécifique qui y est donnée révélait que, dans certains cas, on ne devrait pas faire appel, en zone rurale, aux gendarmes départementaux ; il a même ajouté qu'il valait mieux les laisser dans leurs casernements. Je lui ai demandé, dès lors qu'on considère le maintien de l'ordre comme une spécialité qui nécessite un entraînement très particulier – et j'ai lu les différents rapports sur ce qu'on enseigne au centre de Saint-Astier, devenu une référence en la matière –, s'il pensait que l'on devait également se pencher, à l'occasion des grandes manifestations, sur les périmètres urbains. Et nous n'avons pas manqué de grandes manifestations – l'une très pacifiste et les autres beaucoup moins – en territoire urbain et notamment dans la capitale.
Pensez-vous que cette suggestion mérite d'être travaillée sous la forme d'une proposition qui pourrait être faite à l'autorité politique ?