Intervention de Nicolas Sansu

Séance en hémicycle du 27 janvier 2015 à 21h30
Croissance activité et égalité des chances économiques — Article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

Je ne reviendrai pas sur les explications de M. Pancher et de M. Lambert. Nous partageons la même philosophie sur quasiment tous les bancs, sauf peut-être dans le groupe majoritaire : ces nouvelles lignes de bus ne peuvent être autorisées qu’à partir d’un seuil d’au moins 200 kilomètres.

Monsieur le ministre, permettez-moi de vous faire une proposition toute simple : au lieu de tenir compte de la longueur des trajets, prenez en considération la longueur entre les arrêts. Si vous instaurez une distance minimale de 100 ou 200 kilomètres entre deux arrêts, l’affaire sera réglée.

Je vais prendre un exemple sur mon territoire. La ligne ferroviaire Nantes-Lyon, longue de 720 kilomètres, est une ligne d’intérêt national servant au fret et au transport de voyageurs. Elle a fait l’objet d’investissements importants : 115 millions d’euros ont été consacrés à l’électrification du tronçon Tours-Vierzon, 85 millions d’euros ont été dépensés pour électrifier le tronçon Bourges-Saincaize, tandis que le prochain contrat de plan État-région prévoit une électrification du tronçon Saincaize-Chagny afin que la ligne soit électrifiée de bout en bout – Christian Paul, ici présent, le sait également. Aujourd’hui, en adoptant ce projet de loi, nous allons tuer cette ligne ferroviaire.

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