Intervention de Philippe Armand Martin

Réunion du 21 janvier 2015 à 9h45
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Armand Martin :

Madame la rapporteure, monsieur le rapporteur, merci de ce très bon rapport.

Vous écrivez page 66 : « sur les produits transformés, si l'on impose que la matière première vienne de la zone, cela signifierait la fin de certaines IGP, en raison d'une absence de disponibilité des produits ou de surcoûts ». On peut comprendre cette manière de voir, mais elle présente un risque pour nos productions françaises, notamment celle des escargots de Bourgogne, car la mention « escargots de Bourgogne » est souvent utilisée alors même qu'ils ne proviennent pas de France. Qu'en pensez-vous ?

Vous écrivez page 71 : « que s'il est nécessaire que l'Union européenne continue de conclure des accords bilatéraux, il faut développer la coopération internationale sur les appellations d'origine car cela peut séduire de nombreux pays. L'INAO doit jouer un rôle plus important à cet égard ». Permettez-moi d'ajouter que le rôle de certaines instances françaises, tels que les comités interprofessionnels – je pense au comité interprofessionnel du vin de Champagne – doivent aussi être renforcées dans le cadre de la conclusion d'accords bilatéraux permettant de protéger une appellation d'origine contrôlée. Vous n'avez pas auditionné de responsables de grandes régions détentrices d'AOC, or je pense que cela aurait été intéressant. J'ai été rapporteur sur les accords bilatéraux entre l'UE et les États-Unis ; je pense que nous obtiendrons gain de cause avec ces derniers – comme nous l'avons obtenu avec l'Australie pour l'appellation « Champagne » grâce aux comités interprofessionnels. D'où la nécessité de renforcer ces derniers, car ils permettent de régler les problèmes plus rapidement.

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