Monsieur le ministre, Boko Haram pose à l'Europe, comme, naturellement, à votre continent, un problème dramatique, qui semble s'aggraver puisqu'il s'étend maintenant au-delà du Nigéria. Vous avez fait allusion à la nécessité d'une réponse régionale à ce problème. Mais la région en a-t-elle vraiment les moyens ? Selon M. Delattre, ambassadeur de France aux Nations unies, que nous recevions hier ici même, les Nations unies et la communauté internationale ne semblent pas mesurer la gravité de la situation - un sentiment que nous partageons. Il s'en étonne et s'efforce d'alerter ses collègues aux Nations unies. Que pensez-vous qu'il faudrait faire au niveau international ?