Intervention de Yves Colcombet

Réunion du 21 novembre 2012 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Yves Colcombet, directeur général du Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres :

En près de quarante ans d'existence, le Conservatoire du littoral a fait ses preuves. Il s'est construit en association étroite avec les partenaires locaux et nationaux. Il a su accompagner les évolutions institutionnelles au profit d'une action foncière de long terme. L'acquisition et la préservation définitive garantie par l'État correspondent à un métier qui repose sur un savoir-faire précieux. Avant d'apporter des retouches – y compris en matière d'implantation des bureaux, car il arrive que des réformes échouent faute d'avoir pu regrouper les personnes –, il faut bien en mesurer toutes les conséquences pratiques et techniques. Le Conservatoire du littoral fonctionne mais il peut avoir ses fragilités. Les résultats obtenus depuis sa création font l'unanimité. Il faut donc porter beaucoup d'attention à ce qui fonctionne.

J'ajoute que la fiabilité du Conservatoire du littoral lui permet de protéger des zones bien plus étendues que celles qu'il a acquises. En effet, lorsqu'il décide, en accord avec les collectivités territoriales et l'État, qu'un périmètre doit faire l'objet d'une protection et qu'il achètera ce qui est à vendre, la zone est de facto protégée. On remarque à cet égard que l'urbanisation dans les zones littorales commence à se structurer sur le long terme, dans la mesure où il est notoire que l'occupation des sols ne se modifiera pas et que le foncier en vente sera acheté par le Conservatoire. Notre action est donc beaucoup plus puissante que les crédits que nous y consacrons annuellement – même si, bien sûr, elle ne peut apporter toutes les réponses en matière de biodiversité.

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