Nous sommes des établissements autonomes et nous avons des histoires, des trajectoires et des réalités très différentes. Il n'y a jamais eu de volonté ministérielle de sortir de cette situation. Qu'il y ait un intérêt à additionner les valeurs est certain, mais je note que cette démarche n'a jamais été entreprise. Je rappelle que les établissements n'ont pas eu d'autres solutions que d'emprunter. Aujourd'hui, on peut s'interroger sur la façon dont l'histoire a été écrite, penser légitimement qu'on n'aurait pas dû faire les choses de cette manière, mais je me souviens, pour avoir été dans des équipes de direction, que la latitude de choix était nulle. On nous disait : si vous n'avez pas de crédits d'aide à l'emprunt vous ne pourrez pas investir et si vous n'investissez pas, vous tombez sous le coup d'une constatation de non-conformité avec le risque de l'arrêt de l'activité. Voilà comment cela s'est traduit concrètement sur le terrain. J'indique au passage que les projets de reconstruction lancés par les établissements ont tous été approuvés par leur autorité de tutelle. Aucun établissement n'a réalisé de projet de reconstruction sans l'accord financier et architectural des ARH (agences régionales de l'hospitalisation) puis des ARS (agences régionales de santé).