Lorsque les établissements sont amenés à emprunter, ils élaborent bien évidemment un cahier des charges et mettent en concurrence l'ensemble des partenaires bancaires. Mais je ne parle là que pour les hôpitaux dans lesquels j'ai travaillé. Parmi les trois établissements dont j'ai pris récemment la direction, l'un avait contracté des emprunts structurés indexés sur la parité du franc suisse. On avait imaginé un mécanisme de sortie de ces emprunts fondé notamment sur la fusion de deux établissements, qui aurait pu permettre de désensibiliser une partie des emprunts toxiques en faisant porter de nouveaux investissements par une structure plus importante et avec une demande au fonds de soutien qui a récemment été créé par les pouvoirs publics. Ce fonds de soutien, doté de 100 millions d'euros sur trois ans, je crois, est financé majoritairement par le FIR…