Lorsque l'on cherche à emprunter, on recourt à une procédure d'appel d'offres. Suivant le moment où on le fait, on peut ne pas obtenir de réponse. La situation s'est améliorée, et c'est tant mieux. Était-ce dû à la frilosité des banques à prêter aux établissements publics ou à une stratégie de groupe leur permettant d'augmenter leur point de base sur leurs marges ? Je ne le sais pas. Je me souviens qu'avant le mois de septembre 2008, je négociais entre cinq et sept points de base de marge bancaire et que depuis, on est subitement passé à 100, 200, jusqu'à 350 points de base de marge financière pour les banques alors que je n'ai pas connaissance – mais peut-être me trompé-je – de défaut de paiement d'un établissement public hospitalier en France auprès d'une banque. Le prêt d'argent d'une banque à un établissement hospitalier public de santé est sécurisé. Je ne sais donc pas à quoi était réellement due la frilosité des banques après la crise. À la nécessité d'une recapitalisation pour respecter les ratios prudentiels ? Peut-être. Mais je n'ai pas l'impression que c'était juste en raison d'un défaut de connaissance patrimoniale ou d'une insécurité financière croissante de nos structures.