Vous éclairez la question sous un jour un peu différent de ce que l'on a entendu jusqu'à maintenant. Notre souci est d'essayer de trouver des solutions. Vous demandez un soutien financier plus important de l'État, et je le comprends parfaitement car je ne vois pas objectivement comment sortir de cette situation autrement.
Pour ma part, je suis très attachée à l'hôpital public. Je suis présidente du conseil de surveillance d'un petit centre hospitalier qui, s'il n'a plus de plateau technique, a encore des urgences. J'ai vu ce qui s'est passé pendant plusieurs années et je retrouve les mêmes difficultés à avoir un soutien efficace des tutelles que celles que vous soulignez. Le soutien technique de cet établissement est d'autant plus important que c'est une petite structure. Il a connu quelques déboires. Heureusement, le premier directeur général de l'ARS de Midi-Pyrénées nous a beaucoup aidés.
Comment certains établissements peuvent-ils aujourd'hui continuer à fonctionner ?