L'École des hautes études de santé publique assure la formation financière de base des promotions qui s'y succèdent. Jean-Luc Gibelin et moi-même sommes administrateurs de l'école et nous suivons ces questions de près. Les enseignants et les formations dispensées sont de qualité. Je pense que nos collègues sortent de cette école en disposant des outils de base leur permettant de faire face à leurs responsabilités quelle que soit leur affectation. D'ailleurs, ils acquièrent une spécialisation dans la dernière période de formation au sein de l'école en fonction du poste qu'ils vont occuper à leur sortie.
L'endettement est la conséquence de difficultés qui se situent en amont. Il ne suffit pas de dire qu'il faut mobiliser davantage d'argent pour en sortir. Ce raisonnement serait simpliste. Ce qu'il faut, c'est un système enfin stable. Pour faire une prévision solide dans un monde plein d'incertitudes, il faut un certain nombre de points fixes sur lesquels construire cette prévision. C'est ce qui nous fait finalement le plus défaut.
Comme le contexte va continuer à changer, il faut disposer d'une souplesse juridique dans les limites du raisonnable, une souplesse organisationnelle et managériale, la capacité à évoluer et à supprimer certaines rigidités excessives. Les solutions durables au problème de l'endettement ne relèvent pas en premier lieu de la finance, mais de l'organisation, de la conception, de la planification et de l'activité.