Permettez-moi pour finir d'évoquer le fonds de soutien mis en place pour sortir des emprunts structurés. Avec beaucoup d'autres, nous estimons que le niveau de sa dotation est absolument insuffisant. Il suffit pour s'en convaincre de comparer son montant, 100 millions d'euros, aux 19 millions d'euros qui seraient nécessaires à l'institut de cancérologie dont j'assure depuis plus d'un an la direction par intérim pour sortir d'un seul des deux petits emprunts structurés qu'il a contractés. Il est indispensable que la dotation du fonds de soutien soit augmentée.
L'ADH estime également que les institutions financières ayant vendu ces contrats de prêts structurés doivent être appelées à contribuer. Les recettes qu'ils retireront des variations de parité entre l'euro et le franc suisse pourraient aussi servir à débarrasser tous les établissements hospitaliers de ces mauvais contrats de prêt.