Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, mesdames et messieurs, j’ai écouté, attentivement, monsieur le secrétaire d’État et j’ai bien entendu que le gouvernement voulait effectivement avancer. Réveil tardif, mais réveil peut-être.
Sauf que, monsieur le secrétaire d’État, vous ne m’avez pas rassuré. Le droit commun ne suffira pas à lever tous les obstacles qui s’interposent entre les victimes et la justice. On dit chez moi : pourquoi reporter à demain ce qu’on peut faire le jour même ?