Comme Véronique Séhier l'a souligné, nous regrettons que le projet de loi de santé limite l'action des sages-femmes à l'IVG médicamenteuse. Actuellement, une première consultation pour une demande d'IVG réalisée auprès d'une sage-femme n'est pas reconnue comme première consultation, et la consultation post-IVG n'est pas autorisée aux sages-femmes. Or ces professionnel-le-s savent faire des choses beaucoup plus compliquées, comme les consultations de déclaration de grossesse ou encore les consultations post-natales. Il convient donc de réfléchir aux nouvelles missions des sages-femmes et à leur parcours de formation. Je précise que la formation des médecins est légère dans ce domaine.