Nous vous enverrons notre document qui montre le millefeuille des dispositifs existants.
En résumé, les questions de santé sexuelle doivent faire l'objet d'une approche globale, afin de permettre un accès égal aux droits. Ces questions ne se limitent pas aux soins, elles concernent aussi bien la prévention, que l'éducation, l'accès aux soins et aux traitements, et le dépistage.
Par conséquent, nous aimerions que le projet de loi soit amélioré sur plusieurs points. S'agissant de l'infirmerie scolaire, il ne devrait pas se limiter à la contraception d'urgence. S'agissant des IST, il nous semble très important de citer les centres de planification qui sont justement des lieux permettant un accès à la santé sexuelle. Sur l'IVG, il faudrait prévoir un accès dans la proximité et reconnaître la place des sages-femmes pour toutes les IVG – médicamenteuses et par aspiration –, car il est indispensable de garantir aux femmes le droit de choisir la méthode. Cela éviterait que les IVG médicamenteuses jusqu'à un terme très avancé se multiplient, ce qui suppose de renforcer la formation des professionnels. Enfin, le projet de loi doit prendre en considération, en plus des mineures, les jeunes de dix-huit à vingt-cinq ans qui peuvent renoncer à des soins et à la contraception pour des raisons d'inégalités sociales et économiques.