Si la maladie de Lyme est un réel problème de santé publique, je ne pense pas qu'elle relève d'une proposition de loi, car les interrogations soulevées par notre rapporteur, au demeurant fort légitimes, renvoient au milieu académique. Aussi la préconisation de notre porte-parole, Mme Khirouni, visant à demander aux pouvoirs publics d'interpeller l'INSERM et autres organismes de recherche pour développer des appels à projet me semble-t-elle préférable.
En bref, le groupe Socialiste, républicain et citoyen souscrit aux objectifs poursuivis par cette proposition de loi – meilleur diagnostic de la maladie, suivi des malades, amélioration des tests –, mais considère que c'est la voie académique qui doit prévaloir.