Nous sommes tous très souvent sollicités dans nos circonscriptions par des personnes atteintes de la maladie de Lyme, préoccupées par la façon dont elle est traitée en France.
Nous ne partons pas de rien : le rapport du HCSP du mois de décembre formule des recommandations – prise en charge médicale, performance des outils diagnostiques, recherche clinique, enquêtes sociologiques – et des travaux ont été engagés par la Direction générale de l'offre de soins (DGOS) et l'InVS. Cette proposition de loi a le mérite de fixer les objectifs que nous partageons tous – amélioration des connaissances et des modalités de prise en charge, formation des intervenants – et de proposer un plan national.
Ce plan est d'autant plus nécessaire que le projet de loi de Mme Touraine n'aborde pas ce problème de santé publique – je lui ai d'ailleurs adressé une question écrite sur le sujet le 16 décembre dernier, mais j'attends toujours la réponse… J'espère qu'elle pourra nous apporter des informations la semaine prochaine en séance publique, et nous dire quels véhicules vont permettre de progresser et de répondre aux attentes des patients et du monde médical.
Cette proposition de loi permet de poser le débat, et l'opposition est parfaitement dans son rôle. J'espère que des éléments de consensus seront trouvés.