Je déplore ces propos dans la mesure où nous avons affirmé à plusieurs reprises que nous partagions le diagnostic établi par le rapporteur et les objectifs poursuivis au travers de ce texte. En outre, nous sommes un certain nombre, à gauche comme à droite, à considérer qu'il n'était pas efficace de recourir à la loi pour atteindre ces objectifs.
Il a été affirmé que le Gouvernement n'avait pris aucune décision s'agissant de cette maladie. Or je rappelle que la ministre chargée de la santé a saisi le Haut conseil de la santé publique en juillet 2012 et que ce dernier a publié son rapport en décembre 2014. Je rappelle également que si notre majorité comprend la démarche du rapporteur, elle considère qu'il n'est plus temps de publier des rapports mais d'agir. Lorsqu'elle a été interrogée, dans le cadre de la séance des questions orales sans débat de ce mardi, la ministre a indiqué que le Gouvernement suivrait les recommandations du rapport du Haut conseil. Enfin, vous n'avez cessé de parler d'urgence : oui, nous sommes dans l'urgence mais en proposant la publication d'un rapport dans un délai de deux ans, vous ne faites que reporter l'action à dans trois ans environ. C'est pourquoi notre groupe demande au Gouvernement d'agir. Et nous souhaitons que la semaine prochaine dans l'hémicycle, la ministre, s'engage sur les recommandations du Haut conseil.