Intervention de Annick Lepetit

Séance en hémicycle du 3 février 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Réorientation de la politique européenne

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Lepetit :

Monsieur le ministre des finances et des comptes publics, alors que l’économie mondiale est soumise à de fortes turbulences, la régulation à laquelle notre majorité est attachée reste plus que jamais indispensable.

Inlassablement, le Président de la République défend sur la scène européenne et sur la scène internationale, le principe de nouvelles régulations. Son objectif est le même depuis 2012 : faire reculer les logiques de l’austérité qui nuisent aux intérêts des peuples.

Cette ambition et ce volontarisme correspondent pleinement à ce que les Français attendent des responsables politiques. C’est ainsi que la France avait combattu l’idée d’une sortie de la Grèce de la zone euro, option qui avait les faveurs de l’Allemagne.

C’est ainsi que la France a porté l’idée d’une union bancaire qui protège contre les dérives de la finance. C’est ainsi que la France a obtenu une sortie du carcan de l’orthodoxie monétaire. Baisse historique des taux d’intérêt, baisse de l’euro face au dollar, programme de rachat de titres publics : la croissance et l’emploi sont enfin au coeur de la politique de la Banque centrale européenne.

C’est ainsi que la France a défendu l’idée d’un plan de 315 milliards d’euros dans les États de l’Union pour favoriser l’investissement, les infrastructures, l’écologie et le numérique.

Alors que le dossier de la dette grecque mobilise les attentions, alors que le Président de la République recevra demain le nouveau Premier ministre grec, pouvez-vous nous dire, monsieur le ministre, comment la France va continuer à entraîner l’Europe vers plus de croissance et plus d’emploi ?

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